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Les scieries industrielles europénnes investissent dans les bois techniques

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L’Observatoire du métier de la scierie dresse les grandes tendances de l’industrie du bois européenne. Une analyse s’appuyant en partie sur le rapport annuel produit par l’industrie du bois suisse (1) et sur les données de Holzkurier pour le classement des entreprises leaders du secteur bois collé ainsi que celui des plus grosses scieries mondiales.

La reprise d’activité, commentée par les scieurs dans les allées de La ligna d’Hanovre en mai 2017, s’est confirmée le restant de l’année et sur le premier semestre 2018. Un niveau de travail supérieur à la moyenne dans tous les segments, que ce soit dans la construction comme dans l’emballage. Sans omettre le renchérissement des coûts de fabrication (frais d’électricité et coût du travail) mais aussi de la matière première.


Les gros bois à l’ordre du jour

La 58e Rencontre des quatre pays de l’industrie du sciage de septembre 2017 à Soultz en Alsace (2) a permis de mettre à l’ordre du jour le sujet de l’exploitation des gros bois résineux. Preuve que la préoccupation touche l’ensemble des producteurs des massifs forestiers de l’arc alpin du Nord au Sud. Surtout chez les scieurs industriels coutumiers pratiquant la cantérisation. Tous s’accordent sur l’idée qu’il faut s’attendre à une multiplication des gros bois et très gros bois et que cela aura une incidence pour l’industrie de la scierie. Entendons par là qu’il va falloir prendre en considération cet aspect et adapter les moyens de production. Un conseil dont s’est emparée la scierie vosgienne Germain Mougenot qui a démarré sa ligne de canter Linck dite “à bois forts” (3) en ce début d’année 2018 et qui projette de relier son ruban à grumes à la ligne canter pouvant accepter des diamètres jusqu’à 70 à 75 cm. Des billes qui seront équarries et terminées sur la ligne canter. Techniques que par ailleurs d’autres scieurs utilisent déjà, comme par exemple la scierie Betemps à Bonnevilleen, Haute- Savoie. Une démarche que suit également Holzindustrie Stallinger à Frankenmarkt en Autriche. Fin 2018, début 2019, en effet, une nouvelle installation, projet à 30 millions d’euros, devrait remplacer l’ancienne ligne canter vieille de 15 ans déjà. La ligne va pouvoir transformer les billes jusqu’à 60 cm de diamètre : limités jusqu’à présent à 45 cm. Techniquement, il s’agit d’une ligne similaire à celle que les frères Stallinger avaient installée en 2007 en Suisse à Domat-Ems, dans Les Grisons, puis reprise un an plus tard par un autre autrichien, Mayr-Melnhof (4).

Pour les frères Stallinger, deux raisons les ont poussés à investir : “La première, dès 2019 : avoir un avantage aux achats. C’est-à- dire, pouvoir pratiquement prendre tous les diamètres et ne pas viser uniquement les diamètres moyens”, ou encore ne prélever que les surbilles des grumes, en laissant en souffrance les pieds trop gros, comme on peut le voir en France et au bord des chemins, dans le haut Beaujolais, par exemple. La seconde : “Le rendement matière et de nouvelles disponibilités de mesures et d’optimisation plus élaborées que sur notre ancien canter”.


Montée en puissance des bois collés

Lire la suite dans notre édition verte N°34 …

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