La Banque de France a réalisé une analyse financières des entreprises de première transformation en Auvergne- Rhône-Alpes à partir d’une étude commandée au plan national pour la Fédération nationale du bois. Les conclusions, présentées mi-février dans le cadre d’une webconférence organisée par Fibois Aura, font état de résultats d’exploitation en progrès et de structures relativement solides au regard notamment de leurs niveaux de fonds propres. L’épidémie de Covid-19 s’est quant à elle traduite par une hausse des crédits court terme.
En France, un quart des scieries de résineux et 10% des scieries de feuillus sont situées dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. C’est en substance ce qu’ont montré les résultats d’une étude Banque de France présentée dans le cadre d’un webinaire organisé par l’interprofession Fibois Aura le 16 février. Déclinaison d’un travail effectué au plan national pour le compte de la FNB, cette enquête a été réalisée auprès d’un panel composé de 84 entreprises de résineux et 52 de feuillus (et mixtes) sur la base de données descriptives et financières recensées entre 2015 et 2019. A noter que la Banque de France collecte les bilans des sociétés à partir de 750.000 euros de chiffre d’affaires, ce qui implique que les entreprises en-deçà de cette somme n’entrent pas dans le champs de l’étude.
Un chiffre d’affaires moyen en progression
En Auvergne-Rhône-Alpes, les entreprises qui transforment des résineux réalisent 23,1% du chiffre d’affaires du secteur au plan national et regroupent 22,6% des effectifs. Le chiffre d’affaires des transformateurs de feuillus représente quant à lui 8,6% du total pour 9,8% des effectifs. Si quelques sociétés sont intégrées dans un groupe, le tissu économique de la première transformation est composé à 80% d’entreprises indépendantes […]
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