Le 9 décembre dernier, la Confédération européenne de l’industrie du bois (CEI-bois) organisait en ligne son assemblée générale. L’occasion pour Anders Ek, son président sortant, de revenir sur les actions menées en 2020 par l’organisation professionnelle mais aussi de souligner tout le potentiel des entreprises de la filière à répondre aux enjeux à venir. « Les industries européennes du bois sont l’épine dorsale de la reprise verte », expliquait le président de cette association qui fédère 21 structures européennes et nationales de 15 pays différents. « Le bois est un matériau de construction fantastique et, s’il est issu de sources durables, un outil essentiel dans la lutte contre la crise climatique ». Ce rendez-vous de fin d’année était aussi l’occasion pour les participants de désigner leur nouveau conseil d’administration. Sampsa Auvinen, président de l’Organisation européenne des scieries (EOS-OES) depuis 2015, a été élu pour deux ans à la tête de CEI-bois. « Un champ de défis très important se trouve devant nous : digitalisation durable et reprise verte, croissance économique, résilience des forêts, sont quelques-uns des plus important d’entre eux », indiquait le président nouvellement élu. « Notre organisation a déjà travaillé sur ces questions, mais maintenant, plus que jamais, il est essentiel que cette confédération, unie à ses membres et en étroite collaboration avec d’autres organisations basées à Bruxelles, délivre un message qui porte davantage auprès des institutions européennes. Mon rôle sera d’accompagner les membres et l’équipe de CEI-Bois dans cette démarche. » Au cours de cette assemblée générale, les membres de CEI-bois ont par ailleurs réaffirmé leur volonté de voir leurs produits participer pleinement au plan de rénovation de 35 millions de logements voulu par la Commission européenne d’ici 2030. Dans ce registre, ils ont aussi exprimé leur souhait d’une reconnaissance accrue par l’institution communautaire du rôle joué par le bois dans le stockage du carbone.
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