Une économie du bois de proximité, basée sur des liens interpersonnels et des affinités partagées avec un territoire forestier, perdure. Se réinvente aussi, grâce à des associations comme le Réseau pour les alternatives forestières (RAF), grâce à des forestiers engagés. Quand les thèmes de la « décarbonation » voire des circuits courts, émaillent les discours économico-politiques, cette économie de proximité mériterait toute l’attention mais est pourtant oubliée... Elle a été brièvement sous les feux de la rampe lors de la Journée internationale des forêts, y compris sous l’égide de Fransylva.
Il est possible d’avoir parfois l’impression que deux mondes distincts se côtoient, l’un, celui de la techno-science, pourvu de sa novlangue excluante, l’autre, celui de la terre et des relations humaines.La filière forêt-bois semble à maints égards prête à basculer dans le premier mais fait preuve d’un attachement profond au second. Les proprié
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques