Rencontre avec Michel Druilhe, nouveau président de France bois forêt.
Le Bois International - Vous avez été élu à la tête de France bois forêt (FBF) le 14 juin. Pouvez-vous nous résumer les grandes étapes de votre parcours professionnel jusqu’à présent et nous expliquer vos motivations pour prendre la présidence de cette interprofession ?
Michel Druilhe : Je suis ingénieur de formation et j’ai travaillé pendant un peu plus de vingt ans dans la métallurgie, d’abord au sein du groupe Pechiney puis du CLAL. Je me suis ensuite retrouvé dans la filière un peu par hasard puisque j’ai été recruté pour diriger les Scieries réunies d’Abreschviller où j’ai pu découvrir le bois (1). J’ai travaillé à sa transformation pendant 21 ans et j’ai parallèlement participé à tous les travaux de la Fédération nationale du bois, en coprésidant entre autres la commission “approvisionnement” de la FNB de 1996 jusque dans les années 2000. Depuis 2012 et mon départ à la retraite, je suis installé en région Centre où j’ai noué des contacts avec l’interprofession Arbocentre, ce qui m’a permis de garder des liens très étroits avec la filière. L’élection du président de France bois forêt respecte par tradition tous les trois ans une alternance entre un candidat de l’amont et un de l’aval. J’ai longtemps réfléchi pour bien prendre la mesure de cette fonction de président de France bois forêt qui m’avait été proposée par Philippe Siat et j’ai finalement accepté cette mission au mois de mars dernier, avec la volonté de pouvoir y consacrer beaucoup de temps et d’énergie.
LBI - Vous prenez vos fonctions alors même qu’un nouveau contrat stratégique de filière du CSF Bois s’apprête à être signé pour la période 2018/2020. Quels seront les projets structurants de ce nouveau texte et quels dossiers seront plus particulièrement portés par FBF ?