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Marché du bois au premier semestre : 8 tendances à retenir en forêt publique

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Crédit photo ONF
Le 17 juillet, l'Office national des forêts a diffusé son analyse de la conjoncture du marché du bois en forêt publique pour le premier semestre 2023. Globalement, les cours des bois sur pied restent hauts, notamment pour le chêne. À noter que le prix moyen annualisé du douglas enregistre toutefois une baisse significative.

De janvier à juin 2023, le volume des bois issus de la forêt publique a diminué de 13 % par rapport au premier semestre 2022. "Toutefois, avec 329 millions d’euros de chiffre d’affaires, sa valeur ne s’effrite que de 4 %", écrit l'Office national des forêts dans sa lettre de conjoncture diffusée le 17 juillet. "La récession crainte n’a pas eu lieu. Oui, la croissance est fébrile, les taux d’intérêt grimpent et le secteur de la construction est en crise… Pourtant, l’érosion du marché est modérée et les recettes de bois se maintiennent légèrement en dessous des chiffres – historiques – de 2022." [...] "Si les Français font moins construire, ils rénovent [...] Autre facteur important qui explique les résultats favorables du premier semestre : le développement des contrats d’approvisionnement qui représentent plus de 40 % des bois commercialisés en forêt publique."

Nouvelle hausse du chêne, chute du douglas

Des bons résultats pour l'établissement public qui signifient aussi des cours des bois toujours hauts pour les transformateurs. Ainsi, le prix moyen annualisé du chêne sur pied a augmenté de 30 %. "En dehors du secteur de la tonnellerie toujours attractif, les cours se tassent et des craintes apparaissent pour le parquet et la traverse paysagère. La valeur des exportations de grumes de chêne – 168 millions d’euros –, est inférieure de 14 % à son maximum de fin 2022", souligne toutefois l'ONF.

Le cours du hêtre sur pied vendu en forêts publiques progresse lui aussi assez fortement avec une augmentation annualisée estimée à +20 %. "Conséquence directe de la crise énergétique, le bois d’énergie du hêtre s’est parfois vendu au prix du bois d’œuvre l’hiver dernier, notamment vers l’Allemagne où le coût du chauffage a doublé en un an", commente l'ONF. "Bien qu’anecdotique et lié à l’interdiction des couverts et accessoires en plastique, le déroulage industriel du hêtre pour la conception d’objets réutilisables a tiré les ventes vers le haut."

La hausse des prix est plus modérée pour le sapin-épicéa (+3 %) et pour le frêne (+2 %) sur pied.

L'analyse diffusée montre que d'autres essences, comme le pin maritime (-7 %) et le pin sylvestre (-8 %) ont vu leurs cours diminués en forêt publique. Le douglas enregistre quant à lui la plus forte baisse avec un prix moyen annualisé en recul de 23 %.

Bois façonnés : hausse des prix moyens annualisés

Côté bois façonnés proposés par l'ONF, la tendance est beaucoup plus uniforme. Tous les prix moyens annualisés sont orientés à la hausse sur la période observée : + 11 % pour le chêne, + 15 % pour le hêtre et + 19 % pour le frêne façonnés. Le prix des résineux a lui aussi augmenté : + 21 % pour le sapin-épicéa, + 12 % pour le pin sylvestre, + 10 % pour le douglas et + 3 % pour le pin maritime façonnés.

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