Dans le parquet, Chêne de l’Est est une référence. L’entreprise mosellane continue de se développer : en 2021 et 2022, quelque 2 millions d’euros seront investis dans la modernisation de ses infrastructures et de son parc machines. La mise en place d’outils numériques permettra à Chêne de l’Est de mieux interagir avec son environnement.
Il est loin le temps où un certain Joseph Bach, menuisier-charpentier de son état, créait à Hambach (Moselle), une petite scierie afin de s’assurer de la qualité et de la maîtrise de sa matière première. Depuis 1960, la scierie d’origine a beaucoup évolué. Mais la famille Bach a toujours gardé la main sur la direction de l’entreprise Chêne de l’Est, dont la notoriété évoque une marque synonyme de parquets fabriqués à la française.
Par acquisitions et créations successives, l’entreprise a pris la dimension d’un groupe spécialisé dans le parquet massif et le contrecollé. Un ensemble de cinq unités de fabrication et de finition, localisées dans le Grand-Est, constitue désormais le fer de lance du Mosellan. Cet agrégat de sociétés distinctes et indépendantes fabrique au total 250.000 m2 de parquet par an. Le groupe réalise aujourd’hui un chiffre d’affaires consolidé de 30 millions d’euros, avec un effectif de 180 salariés, dont une centaine affectée au siège historique de la société à Hambach. Cependant, le caractère familial demeure toujours un des fondements de Chêne de l’Est et l’implication de la parentèle ne se dément pas. «Pour preuve, nous sommes onze représentants de la famille Bach actuellement employés dans l’entreprise», souligne Sébastien Bach, un des nouveaux arrivants de la 3e génération. À l’issue d’une école de commerce et après s’être frotté à divers postes de conseil et de gestion au Luxembourg, celui-ci a intégré il y deux ans l’entreprise où il occupe la fonction de directeur financier […]