Les conséquences de l’épidémie de Covid-19 obligent les entreprises à s’adapter. Dans cette optique, plusieurs envisagent ou ont choisi de mettre en place des dispositifs de chômage partiel pour leurs salariés. Depuis le 13 mars, la Fédération nationale du bois (FNB) coordonne différentes actions pour aider les professionnels à s’adapter à cette situation. Après la création d’une cellule de crise, elle lance à présent un observatoire du chômage partiel. Dans le détail, il couvrira les secteurs des pépinières et de l’exploitation forestière, de la première et la seconde transformation du bois, du négoce de matériau bois, du parquet, de la palette, de l’imprégnation du bois, des granulés de bois, du charbon de bois, de l’emballage léger et industriel, des tonneliers, de la brosserie, et du liège. L’organisation professionnelle précise qu’il pourra être adapté en fonction des demandes. Avec ce dispositif, la FNB souhaite disposer d’un état des lieux le plus juste possible du niveau d’activité du secteur ainsi que des dispositions mises en place par les entreprises. «Une fois par semaine, les entreprises seront questionnées sur leur niveau d’activité et la mise en place ou non du chômage partiel», indique la FNB. «Cet observatoire est ouvert à toutes les entreprises, adhérentes ou non. Répondre à l’enquête prend une minute chaque semaine pour chacune des entreprises et contribuera à agir pour la sauvegarde du secteur. En retour, une synthèse de l’état de situation sera transmise. La totale confidentialité des informations individuellement transmises est garantie.» Le formulaire destiné à recueillir les statistiques de déclenchement du chômage partiel est accessible en ligne.
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