L’assemblée générale annuelle de la Fédération nationale du bois (FNB) s’est déroulée le 14 décembre à Paris.
L’arrivée du numérique pour les ventes de bois, l’impact des crises sanitaires en forêt liées au changement climatique ou la volonté de faire émerger une marque nationale pour chapeauter les labels régionaux de valorisation des bois sont quelques-uns des dossiers sur lesquels l’organisation professionnelle qui fédère les entreprises de la première transformation souhaite se pencher en 2019. Des actions que la FNB entend conduire dans le cadre d’une réflexion globale approfondie sur l’industrie du bois du futur.
La Fédération nationale du bois avait choisi d’ouvrir la partie publique de son assemblée générale 2018 par deux tables rondes. Lors de la première, Pierre Bouillon, du pôle Gouvernance et économie forestière du département des forêts de la FAO, rappelait l’importance de développer l’économie du bois pour protéger la forêt et soulignait la forte croissante depuis quinze ans du bois issu des forêts plantées dans la récolte mondiale. Des arguments qui ne pouvaient que faire mouche dans l’assistance. La seconde proposait un tour d’horizon des actions à mener pour permettre aux entreprises de continuer à disposer à l’avenir des compétences nécessaires, que ce soit en main d’œuvre directe ou en sous-traitance, pour mobiliser la ressource disponible en forêt. Si les solutions à mettre en œuvre sont sans doute multiples, les intervenants réunis autour de Michel Astier, responsable des affaires sociales à la FNB, s’accordaient sur l’importance de renforcer les actions en faveur de l’attractivité des métiers.