Le Smic a été revalorisé de 0,9% au 1er janvier et avait fait l’objet d’une précédente augmentation de 2,2% en octobre dernier. « Suite à ces hausses, sept niveaux sur neuf de la grille de rémunération des salariés de la branche exploitations forestière et scieries agricoles* ont été rattrapés par le Smic », explique Gaël David, secrétaire fédéral de la CFDT Agri-Agro. L’organisation, qui avec les autres syndicats de salariés du secteur, avait demandé que la réunion de négociation annuelle obligatoire entre les partenaires sociaux soit avancée de quelques mois, indique qu’un accord pour la revalorisation des rémunérations dans la branche a été trouvé le 14 janvier. « Les négociations ont abouti à une revalorisation différenciée des salaires entre +3,1% et +3,3%, en particulier pour les ouvriers et agents administratifs à bas salaires, avec 3,2% dès le 2e niveau de la grille de rémunération », écrit la CFDT Agri-Agro. « Pour les salariés, cela représente de 578 euros à 1567 euros par an d’augmentation des minimas conventionnels en fonction de leur classification, ainsi qu’une augmentation de 2,6% de leur point d’ancienneté, favorisant ainsi la reconnaissance de la fidélité des salariés ». Cet accord national conclu avec la Fédération nationale du bois (FNB) a été signé par l’ensemble des organisations syndicales de la branche exploitations forestières et scieries agricoles (CFDT, CFTC, FO, CGC), à l’exception de la CGT. A noter que des dispositions spécifiques peuvent parfois s’appliquer en région en fonction de conventions collectives locales. L’accord, qui sera étendu par le ministère du Travail à toutes les entreprises de la branche exploitations forestières et scieries agricoles, entrera en vigueur le 1er février prochain.
* scieries rattachées au régime de sécurité sociale obligatoire de la MSA.