L'indicateur 2013 du marché des forêts en France, présenté à Paris le 15 mai, montre qu'après une période de forte hausse, le marché des forêts tend à se stabiliser.
L'Indicateur 2013 du marché des forêts, réalisé par Terres d'Europe-Scafr, le bureau d'étude de la FNSafer, en partenariat avec la Société forestière de la Caisse des dépôts, montre que le prix des forêts marque le pas après avoir connu une progression constante depuis l'an 2000. Le marché de la forêt reste néanmoins actif. En 2012, le prix des forêts s'est élevé en moyenne à 3.930 euros par hectare, enregistrant une légère baisse globale de 1,5% par rapport à 2011. "Cette stabilisation fait suite à une forte augmentation (+19,5%) entre 2009 et 2011", explique la Société forestière.
L'indicateur 2013 du marché des forêts met aussi en lumière des disparités entre les transactions. D'abord sur les volumes : le nombre de transactions progresse depuis 2009 (+2% par rapport à 2011 et +11% par rapport à 2009) atteignant 14.430 en 2012, mais le volume des surfaces échangées diminue de 4% à 108.100 hectares (supérieur au niveau de 2010), et leur valeur, qui se maintient au-dessus du milliard d'euros, enregistre une baisse de 14%.
Le chiffre : 3.930 / L'indicateur 2013 du marché des forêts en France montre qu'en 2012, le prix des forêts s'élevait en moyenne à 3.930 euros/ha, en baisse globale de 1,5% par rapport à 2011.
Ensuite en fonction de la taille des parcelles : ainsi, les biens de 1 à 10 hectares ont enregistré une hausse de 3% en 2012 alors que le marché des biens de 50 à 100 hectares a marqué un net repli, reculant de 20% tant en nombre de transactions qu'en surface. "La recherche croissante de petites parcelles boisées pour un approvisionnement en bois-énergie ainsi que leur valeur refuge pourraient être les raisons de cette progression régulière", analysent les commanditaires de l'étude. Enfin, les biens de plus de 100 hectares ont enregistré quant à eux une baisse moins marquée, avec une diminution des surfaces de 7% tandis que le nombre de transactions et leur valeur augmentaient respectivement de 7 et 5%.