Cartographie numérique, nouveaux dispositifs de délégation de gestion, dialogue avec le public, nouvelles formes de production et protection des plants, sylviculture douce, santé et sécurité des ouvriers sylvicoles… : autant de secteurs d’innovation, émergents ou déjà bien implantés, en gestion forestière et en sylviculture, dont les visiteurs forestiers ont pu se rendre compte en parcourant les allées du salon Euroforest 2023, moment de rencontre entre professionnels, de l’amont à l’aval de la filière forêt-bois. Si c’est bien dans la « fonction de production » de la forêt que s’inscrit un salon tel que celui-là, ses autres fonctions s’invitent de plus en plus dans la conduite des activités forestières : les gestionnaires et les transformateurs ont ainsi affiché leurs efforts en direction des attentes du public et des ONG qui l’inspirent (via les grands médias), et de la préservation environnementale. Cette dernière, après quatre étés de sécheresse quasi consécutifs, et une dégradation conséquente de la santé des forêts, est devenue une composante quasi systématique des actions sylvicoles, auparavant déjà pratiquée par nomb
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