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En dix ans, des ETF ont disparu, mais des emplois ont été créés

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Crédit photo D. Seytre
En 2021, le nombre d’entreprises de travaux forestiers et sylvicoles s’est établi à 6 729, alors qu’il approchait les 8 000 (7 991) en 2012. En dix ans, le nombre de travailleurs est passé lui de 13 500 à 15 100.

En dix ans, entre 2011 et 2021, plus de 1 000 Entreprises de travaux forestiers (ETF) ont disparu. La situation est différente pour les Entreprises de travaux agricoles (ETA) : 2 000 ont été créées*.

Une progression du nombre d’entreprises dans tous ses secteurs d’activité sur dix ans, c’est ainsi ce qu’a pu annoncer la Fédération nationale Entrepreneurs des territoires (FNEDT) à l’issue de la publication des données du tableau de bord des entreprises de travaux agricoles, ruraux et forestiers (actualisées chaque année dans le cadre de la convention du 20 février 2015 entre la FNEDT et la CCMSA sur la transmission de données statistiques relatives aux indicateurs économiques et sociaux).

Le secteur global des Entreprises de travaux agricoles ruraux et forestiers (ETARF) est majoritairement constitué d’entreprises de 1 à 3 salariés, calculés en ETP. Leur nombre total s’est établi à 21 500 entreprises en 2021 employant 102 000 travailleurs. La FNEDT annonce ainsi également une progression de l’emploi – 20 000 travailleurs supplémentaires – pour tous ses secteurs d’activité confondus.

La progression de l’emploi se retrouve également en travaux forestiers de récolte (+ 1 500 personnes environ), quand le nombre d’entreprises a baissé de plus de 1 000 (1 171) . Le nombre d’actifs est resté stable pour les travaux sylvicoles depuis 10 ans (quand le nombre d’entreprises a baissé de près de 100 (91)).

Pour rappel, selon la FNEDT, les ETF réalisent 70 % des travaux de sylviculture-reboisement et 80 % des travaux d'exploitation en France pour le compte de propriétaires forestiers, de coopératives, d’exploitants-négociants, d’industries du bois, de l'Office national des forêts, de communes.

« L’enjeu du renouvellement des actifs de l’agriculture et de la forêt est crucial et impérieux ! », a déclaré Gérard Napias, président de la FNEDT, lors du 89e congrès de la fédération qui s’est tenu du 9 au 11 mars à Aurillac, accueilli par les Entrepreneurs des Territoires du Cantal. « Parmi les différentes thématiques abordées, le renouvellement générationnel occupe une place toute particulière en étant le sujet d’une table ronde », annonçait au début du congrès Patrice Peyrissac, président d'EDT Cantal. « Le renouvellement générationnel est en effet une force d’innovation qui doit permettre à ce que nos entreprises soient toujours en phase avec leurs donneurs d’ordre. »

* La croissance importante du nombre d’ETA (+16 % en à peine 10 ans) provient essentiellement du développement des marchés et de l’attractivité de la délégation de travaux, explique la FNEDT. La réforme de l’agrément phytosanitaire de 2012 (l’entreprise doit avoir le statut qui correspond à son activité) a également contribué à cette augmentation.

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Crédit photo : FNEDT / CCMSA

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