Pour montrer concrètement les souvent graves inconvénients de la culture en taillis, la forêt de Gabor située à Lavaur (Tarn) est quasi parfaite. Elle est petite (30 ha) et pourtant un étonnant et très précis reflet de l’his- toire du Midi toulousain, résidu d’un massif dix fois plus grand défriché au début du xvie siècle pour la culture du pastel.
Pour les forestiers, c’est là, qu’en 1666, « en avance de plus d’un demi-siècle, [Louis de Froidour, futur grand maître des Eaux et Forêts y inventa] le mode de traitement que nous suivons encore sous le nom de taillis-sous-futaie » écrivait, en 1927, le professeur de sylviculture de l’école forestière de Nancy. Jusqu’à nos jours, la sylviculture de cette forêt de chêne rouvre a continué d’être le TSF parfois très appauvri en réserves. Des arbres qui tombent sans qu’il y ait de vent, des mortalités par taches, de très mauvaises surprises qualitatives pour…
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