De 2010 à 2018, l’Agence nationale de la recherche (ANR) a financé 132 projets de recherche nationale sur la forêt et le bois pour un montant de 57,1 millions d’euros. Les recherches applicables à la gestion forestière et l’anticipation de ses risques (liés notamment à l’impact du changement climatique) sont les plus nombreuses. Celles applicables à la bioraffinerie figurent en bonne place. Une quinzaine seulement concernent les produits bois massifs, surtout le comportement des constructions bois.
«Arbres, bois, forêt et sociétés», tel est l’intitulé des Cahiers de l’Agence nationale de la recherche n° 11, publiés en décembre 2019. Ils font le point sur neuf ans de projets financés par l’agence sur le thème forêt-bois. Cinq projets concernent le Programme investissements d’avenir. Selon le bilan de l’ANR, les universités ont coordonné 45 des 132 projets, l’Inra 31, le CNRS et le Cirad 10 chacun, les organismes publics de recherche pour le développement 17, des centres techniques du bois (FCBA et Critt bois) 7, et des entreprises privées 2. Au total, 38 entreprises participent à ces projets comme partenaires.
Les universités interviennent dans tous les domaines, bien qu’elles soient moins présentes sur les recherches sur la forêt et sa gestion, indique l’ANR. En revanche, l’Inra est très impliqué sur ce secteur et sur toutes recherches concernant l’arbre en tant qu’individu (amélioration génétique, physiolo- gie, biologie...). Concernant les recherches sur l’arbre, l’Inra et les universités sont les acteurs majoritaires représentant 85% des équipes françaises à travailler sur ce domaine […]
Photo : Le bâtiment (laboratoires) en sapin des Vosges du centre Inra de Nancy. (CP F. Hermann)
Voir notre édition verte, Le Bois International, Scierie, exploitation forestière N°19…