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Requiem pour un sol en forêt domaniale d'Orléans

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Photo 1 : les andains et le décapage du sol dans la parcelle 477 de la forêt domaniale d'Orléans.

Crédit photo G. Dupuy
En 1789, dans son étude sur la forêt royale d’Orléans, Jean-Baptiste Gabriel Plinguet (1730-1804), écrivait : « On ne peut pas dire que la forêt d’Orléans soit une belle forêt, si l’on ne considère que la nature des bois qu’elle peut produire. Son sol est généralement mauvais, humide ou noyé » (1). Nous justifions notre titre dès cette introduction, par cette photo prise durant l’hiver 2021/2022 dans une parcelle (n° 477) de la forêt domaniale.

Ce sont plus d’une dizaine d’hectares qui ont ainsi été (mal)traités. Après avoir résumé quelques siècles de gestion de ce type de sols, mieux analysé ce qu’il était et est devenu, nous apprécierons les conséquences de cette opération préparatoire à une plantation. Dans un contexte pédologique reconnu médiocre de tout temps, nous expliquerons ce qu’est ce travail du sol et en quoi, ici plus qu’ailleurs, il est inadmissible.

Des sols malmenés depuis longtemps

Le temps du taillis

Alors que l’objectif de la sylviculture était poussé vers la production de bois de chauffage, en 1627, pour pallier la faible croissance des arbres (essentiellement des chênes), choix avait été fait d’un traitement en haut-tailli

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Gestion forestière

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