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Les petits fruits comestibles : un atout supplémentaire pour la diversité des jeunes peuplements forestiers

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Floraison du pommier sauvage.

Crédit photo F. Moyses
Que les cueillettes aient été occasionnelles au détour d'un chemin de randonnée ou plus régulières à la faveur d'une tradition locale et saisonnière (foires, fêtes à thème), nous sommes nombreux à avoir goûté aux petits fruits comestibles que nous pouvions glaner en lisières ou au cœur de nos forêts.

Nous sommes certainement tout aussi nombreux à nous être régalés de bonnes confitures, de gelées, de sirops (boissons ménagères) ou encore de tartes, diverses pâtisseries, pâtes de fruits et petits gâteaux, aussi succulents les uns que les autres. Enfin, vins, liqueurs, et alcools tirés de ces mêmes petits fruits forestiers ont sans doute égayé, voire émoustillé, certains d'entre nous lors de repas festifs ou, tout simplement, de rencontres familiales ou amicales.
Les cueillettes ont été longtemps une source, certes de plaisir, mais avant tout de subsistance et de diversification de l'alimentation. Plus que de simples cueillettes la récolte de petits fruits forestiers traduisait une relation intime, respectueuse et vitale avec la nature et tout particulièrement avec la forêt. Ce fut une économie familiale bien entretenue et naturellement transmise de généra

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Gestion forestière

Magazine n°385

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