Modèle intégré à son gisement forestier, la scierie landaise s’adapte en permanence à ses marchés afin de rester compétitive malgré ses difficultés d’approvisionnement. L’Observatoire du métier de la scierie, en visite du massif des Landes de Gascogne, fait le point.
Selon Agreste, le prélèvement de pins maritimes destinés au bois d’œuvre alimentant les scieries et les entreprises de déroulage représentait en 2017 dans les Landes de Gascogne (départements Landes et Gironde) un volume de 2.803.000 m3 sur les 3.266.000 m3 de la Nouvelle-Aquitaine, soit 86%.
On peut noter que les tempêtes Martin et Klaus ont déséquilibré, selon les spécialistes, le volume de peuplement sur pied au moins jusqu’en 2025. Les diamètres les plus touchés sont ceux de 25,5 à 37,5 cm avec un stock sur pied qui a diminué de plus de la moitié, mais aussi, et pour la même proportion ceux de 37,5 à 47,5 cm. Par contre, ceux qui ont été le moins affectés sont les diamètres supérieurs à 67,5 cm où le stock est même en progression.
L’industrie du sciage dans les Landes de Gascogne
Les landes comptaient 90 scieries dans les années 1990, et il n’en subsistait plus que 36 en 2004. 11 ont fermé rien qu’en 2003, année noire pour les scieries landaises devant affronter l’écoulement massif des chablis issus de la tempête de 1999, avec hausse des prix du bois en grumes et atonie des marchés des sciages.
En 2019, le chiffre de 25 est avancé par la Fédération des industries du bois de Nouvelle-Aquitaine (Fibna). Une moyenne de 37.000 m3 par établissement classe la scierie landaise dans le secteur industriel. Même s’il subsiste encore quelques scieries de feuillus, l’essentiel des entreprises débitent du pin maritime. Les sciages représentent quant à eux 925.000 m3 sur les 1.136.000 m3 de la Nouvelle-Aquitaine, soit 81,5% […]
Photo : La cantérisation bien présente dans les scieries landaises.
Voir notre édition verte, Le Bois International, Scierie, exploitation forestière N°16…