Le modèle forestier issu du XVIIe siècle basé sur la production de bois d’œuvre se voit remis en cause en public, les médias dits « mainstream » ou « de grand chemin » mettant à l’envi en avant un dissensus apparu dans la société quant aux objectifs à retenir pour la gestion forestière : en simplifiant à outrance, soit une forêt sous cloche soit une forêt de production. L’amplification médiatique est orchestrée autour de citoyens qui identifient des actes sylvicoles suspects localisés, et sans doute y voient les prémisses de la propagation à la forêt du scenario de l’agriculture industrielle. Chat échaudé craint l’eau froide, et c’est une saine réaction que d’être vigilant vis-à-vis de son environnement quand cette réaction est en lien avec une réalité de terrain. Ce n’est pas toujours le cas à cause du battage médiatique sus-évoqué : les médias grand public subventionnés (tout en étant possédés par des milliardaires), clairement décidés à mettre en avant la controverse sur la forêt, font se rallier une large fraction de la population éco-anxieuse ‒ pour reprendre un terme de la technocratie ‒ à des militants envir
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