Depuis le Sommet de la Terre (Rio de Janeiro, 1992), la préservation de cette biodiversité est déclarée essentielle au « développement soutenable ». À l’issue du symposium, la Convention sur la diversité biologique engagea les États signataires à la préserver et à la rétablir si besoin. L’ONU proclama 2010 l’Année de la Biodiversité. À Nagoya, la Conférence mondiale sur la biodiversité (COP-10) en dressa le triste bilan : l’objectif n’était pas respecté ; l’extinction des espèces continuait donc. Cependant, le Protocole de Nagoya, applicable à partir de 2014, incitait les États signataires à élargir l’accès aux ressources génétiques et à partager équitablement les avantages de leur utilisation.
Le problème était particulièrement sensible dans les forêts tropicales où espèces et essences faisaient l’objet de recherches thérapeutiques et esthétiques. Y aurait-il appropriation du vivant ? Y aurait-il rémunération sur le vivan
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