Quel est l’effet des coupes rases et du mode de renouvellement associé sur le microclimat forestier, le régime hydrique (eau du sol, débit des cours d’eau, niveau de nappe), l’érosion des sols, la fertilité des sols et la qualité des eaux, le carbone dans les sols, l’intégrité physique des sols ? C’est ce que le bilan des expertises mobilisées dans le cadre de la mission* encadrée par le Gip Ecofor et commandée par deux ministères, l’Ademe et l’OFB, menée de mars 2021 à novembre 2022, a tenté de résumer, de même que l’effet des coupes rases sur la biodiversité.
« Toute coupe d’arbres modifie le milieu physique d’une parcelle, c’est-à-dire son microclimat ainsi que la structure, le carbone et les nutriments du sol, mais aussi les débits et la qualité chimique des cours d’eau adjacents », ont résumé Jérôme Ogée et Laurent Augusto, de l’Inrae, qui ont répertorié et analysé l’ensemble des études produites au niveau mondial sur le sujet des effets des coupes rases sur le milieu physique. Toutefois, cette modification diffère selon le mode opératoire de la coupe, et selon le délai intervenu depuis la coupe, les études se focalisant plutôt sur la sit
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?