L’Ophrys abeille est un joyau de plus en plus fréquent en forêt d’Orléans. Il n’est pas ainsi utile d’aller dans les forêts de Bornéo pour admirer de superbes fleurs d’orchidées. Il faut les regarder de près, elles ne sont pas très grandes (2 cm) les sépales rabattus en arrière sont souvent roses et leur gynostème (l’organe qui porte les pollinies) sont à bec sinueux et allongés. C’est à ça qu’on reconnaît Ophrys apifera, l’Ophrys abeille. Les graines des orchidées sont très petites (0,3 mm) et chaque pied en produit des milliers.
Comme la plupart des orchidées de France, notre Ophrys exige des sols pourvus en calcaire. On ne devrait donc pas en trouver en forêt d’Orléans aux substrats célèbres pour leur acidité. Aujourd’hui, on la découvre de plus en plus souvent, mais… pas n’importe où.
Hors de sa station la plus à l’Ouest connue depuis longtemps, où elle se trouve logiquement sur une petite friche calcaire, l’Ophrys :
1) n’est connue ail
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