Il fut un temps, en 1984, lors de notre thèse de doctorat en droit sur le Régime forestier, ou nous étions un tout jeune juriste forestier qui avait puisé dans les anciens, à commencer par Edouard Meaume, Charles Guyot et Camille Vigouroux.
On nous avait appris à la petite école, les paroles de la Marseillaise, et notamment le couplet 7 :
« Nous entrerons dans la carrière/Quand nos aînés n’y seront plus/Nous y trouverons leur poussière/ …Nous aurons le sublime orgueil/ …de les suivre ».
Et bien nous avons suivi avec joie ! Nous constatons aussi qu’il y a un regain soudain pour le Code forestier. Mais « nihil novum sub sole », rien de nouveau sous le soleil.
Voici peu, en mars 2021, en Ariège, des propriétaires forestiers avaient découvert leurs forêts coupées par des tiers, sans autre forme de procès ! Les journaux nationaux, Le Monde et le Figaro, s’en était fait l’écho. Il s’agit de formes de vol. Or en novembre 2021, un propriétaire forestier de nos amis, nous
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