Le Sommet de la forêt et du bois s’est déroulé sur le parvis de la grande halle d’Auvergne de Clermont-Ferrand du 28 au 30 juin. Réservée aux professionnels, cette seconde édition a réuni une centaine d’exposants, de la sylviculture au bois-énergie en passant par l’exploitation forestière.
Du 28 au 30 juin, les organisateurs du Sommet de la forêt et du bois avaient choisi une orchestration un peu différente de celle mise sur pied pour leur première édition en 2014. Terminée donc l’ouverture au grand public et le rendez-vous transversal de la forêt à la construction bois. Pour ce second salon, l’ensemble des exposants présents à Clermont-Ferrand étaient réunis à l’extérieur de la grande halle d’Auvergne, pour trois journées réservées à un visitorat professionnel.
À l’heure des comptes, le bilan s’avérait mitigé pour une partie des exposants. Il y avait des déçus, comme Éric Vignat, directeur technique pour l’entreprise IA’S : «Globalement, notre niveau d’activité est plutôt bon depuis le mois de janvier après une année 2016 assez calme, mais nous sommes déçus par la fréquentation du salon et le peu de visiteurs que nous avons pu rencontrer ici. Géographiquement, ce salon est trop près du site d’Euroforest».
Si tout n’a donc pas été parfait, d’autres exposants en revanche indiquaient avoir pu prendre plusieurs contacts intéressants pour de futures ventes. «Les visiteurs sont dans l’ensemble assez professionnels et nous avons pu rencontrer quelques nouveaux clients. Nous avons même croisé des gens venus du Nord-Pas-de-Calais, preuve que le salon présente un attrait pour les professionnels», soulignait Sébastien Dillies, de l’entreprise Ropa France.
«Certes jusqu’ici nous n’avons pas eu beaucoup de monde, mais nous avons toujours été occupés sur notre stand», ajoutait Philippe Wion, directeur des ventes du fabricant d’engins forestiers Ecolog. «C’est la première fois que nous participons à un salon à Clermont-Ferrand et nous sommes agréablement surpris, non pas par les contacts clientèle en direct mais parce que nous avons pu rencontrer plusieurs interlocuteurs institutionnels», expliquait Renaud Vallot, de l’entreprise Intranetis qui développe un logiciel en ligne de gestion des activités forestières. «Je pense que la multiplication des foires au plan national et international crée un peu de lassitude chez les visiteurs», analysait pour sa part Pierre Guiot, responsable des ventes pour les régions Nord et Centre chez Ponsse. «Nous avons tout de même choisi d’être présents avec un petit stand et notre participation à ce salon reste positive. J’ai par exemple pu croiser un de mes clients venus du Nord de la France.»