La Fédération européenne de l'industrie du parquet (Fep) a annoncé le 28 janvier que les chiffres du marché du parquet de l'année 2013 resteraient orientés à la baisse, dans la continuité d'une année 2012 durant laquelle la consommation de parquet en Europe s'était contractée de 5,88%.
En analysant la situation par zones géographiques, la Fep explique que les pays du Sud de l'Europe (tels que l'Espagne, l'Italie et la France) continuent de faire face à de sérieuses difficultés, avec des pertes qui pourraient atteindre des taux à deux chiffres. Au Nord, la situation semble un peu meilleure mais la courbe d'évolution demeure légèrement négative, ou au mieux stable (comme dans le cas de la Suède). L'Europe centrale reste la région qui fait preuve de la meilleure performance, la Suisse confirmant un statut solide de "pays du parquet", avec un taux de croissance espéré de l'ordre de 6%.
"L'Autriche, de même que l'Allemagne, devraient cependant connaître un taux de croissance très faible, à peine au-dessus de zéro. Ces chiffres et ces tendances doivent être envisagés à la lumière des défis majeurs auxquels le secteur a dû récemment et doit continuer de faire face, notamment une concurrence farouche et soutenue, un taux de chômage très élevé dans de nombreux pays européens et une parité instable entre le dollar et l'euro.
Quoique l'opposition entre producteurs de parquets dans certaines zones européennes constitue un sujet de préoccupation, les prévisions les plus récentes de la Commission européenne autorisent à davantage d'optimisme pour l'année à venir, ce qui devrait stimuler la confiance des consommateurs", analyse la Fep. Les membres du conseil d'administration de la Fep, en outre, mettent l'accent sur les conclusions des études réalisées sur la perception des consommateurs de parquet en Europe, qui montrent que du point de vue des personnes interrogées, "le parquet en bois massif est un formidable produit naturel, très valorisé et désiré par les consommateurs, qui le considèrent comme un élément de décoration intérieure indispensable, et d'avenir".
Dans ce contexte, le président de la Fep Lars Gunnar Andersen estime que "la tendance contemporaine est une évolution cyclique, mais pas un changement structurel. Nous assistons à une réduction du marché, ce qui ne veut pas dire qu'il n'existe pas. Même la phase de croissance exceptionnelle enregistrée entre 1991 et 2007 avait connu quelques baisses. Ne doutons pas que de meilleurs jours sont à venir".