Les données de l'étude conjoncturelle menée par le bureau d'études Acimall tendent à montrer, sur le premier trimestre, une stabilité relative concernant les technologies "made in Italy" pour le bois et ses dérivés. Une donnée plutôt positive, à la lumière des difficultés enregistrées par les entreprises dans la dernière période de 2012.
On observe tout de même une diminution de 2,7% des commandes par rapport à la période janvier-mars 2012, du fait d'une réduction de 2,8% des commandes de l'étranger et de 2,4% des commandes internes. On estime que les prix ont augmenté de 0,4% depuis le début de l'année. Le chiffre d'affaires a légèrement baissé de 0,7% cent par rapport au même trimestre 2012. Pour ce qui concerne l'étude qualitative, 19% des personnes interrogées ont indiqué une tendance de la production positive, 35% stationnaire et 46% ont enregistré une production en baisse. Selon 73% de l'échantillon l'emploi est stationnaire, 23% affirmant qu'il est en baisse et 4% en hausse. Les stocks sont stables dans 54% des cas, en baisse pour 31% et en hausse pour 15% des personnes interviewées.
Le chiffre : 58% / C'est la part des entreprises italiennes interrogées estimant que les commandes de l'étranger vont rester stables.
La forte différenciation entre la tendance du marché national et l'exportation continue. Peu d'opérateurs ont confiance dans le marché italien et ils comptent de plus en plus sur l'étranger : 38% de l'échantillon prévoient une croissance ultérieure, 58% sont convaincus que les commandes de l'étranger vont rester stables et seulement 3% pensent qu'elles vont diminuer (solde positif de 36). Le marché interne devrait encore enregistrer une baisse pour 42% de l'échantillon, serait stable pour 54% et seulement 4% croient dans une reprise des commandes à court terme (solde de moins 38).
L'indice de la confiance des entreprises montre une hausse nette des attentes de l'étranger, alors que le pessimisme doit être considéré comme "structurel" concernant le marché interne : Le solde de moins 38 est en effet le dixième résultat négatif consécutif enregistré entre 2003 et 2013, et le septième si on considère les soldes négatifs de plus de vingt points.