C’est partant du constat que nombre d’entreprises sont à la recherche d’un mobilier personnalisable, susceptible de contribuer à instaurer une ambiance de travail plus harmonieuse, et donc plus efficace, que de jeunes entrepreneurs ont lancé en 2018 la start-up LOUIS. Celle-ci, qui emploie pour l’heure quatorze personnes et envisage déjà d’en recruter une dizaine d’autres, s’appuie sur de solides compétences internes, attachant une attention particulière au concept d’économie circulaire.
«Nous voulions un nom court, qui puisse se prononcer à la fois en français et en anglais, et qui en outre reflète le concept de qualité française» : ainsi Thomas Devineaux, dirigeant de l’entreprise, résume les raisons ayant motivé le choix du nom LOUIS : «Il s’agit d’un clin d’œil au mobilier Louis XV, notamment. L’idée est de proposer une nouvelle façon de consommer le mobilier en tant que service à des start-ups, entreprises et grands groupes tout au long de leur vie».
Avant de lancer sa propre start-up, Thomas Devineaux, passionné de bricolage depuis très jeune, avait déjà développé un projet d’association dénommé La Compagnie du Bátar, qui constitue les prémisses de son projet actuel. La genèse de celui-ci remonte ainsi à 2011. Encore étudiants en classe préparatoire pour accéder à une école d’ingénieur, quatre amis décident alors de se lancer dans un projet ambitieux, à savoir la construction d’un drakkar. Ils fondent l’association La Compagnie du Bátar (c’est-à-dire bateau viking en islandais). L’objectif est simple : maîtriser toutes les étapes de la réalisation du bateau, de la conception aux finitions en passant par la découpe des troncs de chêne en planches et l’assemblage. Cela permet aux compères de se former au travail du bois et de découvrir de nombreuses techniques dans ce domaine. Au bout de cinq ans de travail, le projet de construction de drakkar aboutit et le bateau est mis à l’eau à l’été 2016 au lac de Saint-Ferreol (74) […]