Dans le contexte actuel de pandémie, la priorité des industriels et fabricants de blocs portes techniques a d’abord été d’assurer la sécurité de l’ensemble de leurs collaboratrices et de leurs collaborateurs. Ils ont également dû ralentir ou stopper leur activité en mars, à cause du gel des commandes et l’arrêt des chantiers du BTP. «Cependant, les incertitudes liées à l’état d’urgence sanitaire n’empêchent pas les adhérents de l’UICB (Union des industriels et constructeurs bois) de préparer la reprise d’activité», déclarent les porte-parole du l’UICB. «Grâce à des mesures strictes pour assurer la protection des salariés, la volonté partagée de nos membres est d’assurer un redémarrage de toutes les usines au plus tard début mai. Cette reprise progressive, conditionnée à l’arrivée de commandes, permettra aux industriels de répondre aux besoins de leurs clients. Les entreprises du secteur connaissent désormais les dispositions sanitaires à prendre, tant sur les chantiers que sur les sites de production. Certaines les ont déjà mises en œuvre, d’autres finalisent actuellement leur plan de prévention. S’il demeure des difficultés d’approvisionnement pour certains EPI, des solutions existent désormais pour assurer une protection maximale des salariés, tant sur site de production que sur chantier. Les entreprises du secteur sont donc en capacité technique de reprendre progressivement une activité normale. Pour ce faire, elles doivent avoir la possibilité de travailler. C’est donc désormais aux maîtres d’ouvrages privés et publics de prendre leurs responsabilités et d’engager d’ores et déjà la réouverture des chantiers, en concertation avec leur maîtrise d’œuvre. Relancer cette mécanique complexe qu’est le secteur du bâtiment suppose une impulsion première : elle ne peut venir que du donneur d’ordres», souligne l’UICB.
«Le tissu des entreprises du BTP, notamment les menuisiers, metteurs en œuvre de produits fabriqués par les adhérents de l’ATF-BPT (Association technique des fabricants de blocs portes techniques), est composé d’un grand nombre d’acteurs à taille humaine, compétents, dynamiques mais parfois fragiles financièrement. Les membres de l’ATF, soucieux du devenir de leurs clients et partenaires, sauront se montrer attentifs à d’éventuelles difficultés. Cet esprit de responsabilité doit être partagé par tous les acteurs de la construction, notamment par la maîtrise d’ouvrage et la maîtrise d’œuvre, pour limiter les effets de la crise actuelle. Celle-ci ne doit pas, en effet, être le prétexte à une remise en question des termes contractuels préétablis et des obligations légales de chacun», ajoute l’UICB qui rappelle que «si la reprise est aussi urgente qu’indispensable, il est également nécessaire qu’elle soit durable et responsable. Nous encourageons donc tous les donneurs d’ordre, et bien entendu les pouvoirs publics, à faire de ce moment de crise une opportunité de réflexion et de questionnement de leurs pratiques.»
L’UICB encourage notamment : à privilégier un choix de prestations ou de produits de construction basé sur la qualité, et à s’appuyer sur des critères clairs et objectifs telle que la marque NF ; à ne pas sacrifier les objectifs en matière d’environnement (poursuite de l’élaboration de la RE 2020 notamment) et de sécurité des populations (maintien d’exigences claires en matière de sécurité incendie par exemple), facteurs de cohésion sociale et compétitivité structurelle ; à favoriser la création d’emplois et de richesses dans notre pays, en faisant aussi souvent que possible appel à des entreprises qui disposent d’un outil de production sur le territoire national.
Deuxième Transformation