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Le Club du bois confirme le rôle clé de la rénovation

Le Club du bois souligne la nécessité de reconnaître l’apport du bois au niveau du cycle de vie d’un bâtiment dans son ensemble. En photo : École nationale supérieure d’architecture de Paris- Belleville (75019), rénovée par Lorillard. 

Crédit photo ©Lorillard

À l’occasion de la réunion qui s’est tenue le 27 mai, les organisateurs du Club du bois ont confirmé le rôle essentiel qu’est appelée à jouer la rénovation énergétique des bâtiments, au niveau européen, dans l’optique de la neutralité carbone. Les intervenants présents à cet événement ont interpelé les responsables politiques, en ciblant trois objectifs prioritaires.

Les avancées remarquables concernant la construction à base de bois d’ingénierie, à la fois en matière de hauteur et d’échelle, ont de façon bien compréhensible attiré l’attention sur le potentiel de ce mode constructif relativement à la construction neuve.

Passer au bois sur une plus grande échelle peut incontestablement aider à réduire les émissions de dioxyde de carbone, du fait des capacités de stockage bien connues du matériau bois. Un potentiel désormais bien identifié, comme le confirment les propos tenus par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, qui en septembre 2020 déclarait : «Nous savons que le secteur de la construction peut même passer du statut d’émetteur de CO2 à celui de puits de carbone, si des matériaux organiques tels que le bois sont mis en œuvre». «Ce qui pour l’heure a reçu moins d’attention concerne le potentiel de la vague de rénovation à stocker du carbone, et à apporter de même une contribution significative dans la lutte contre le changement climatique», estime le Club du bois.

Le bois pour stocker le carbone

Lors de cette rencontre organisée par la Confédération européenne des industries pour le travail du bois (CEI-Bois), l’Organisation européenne de l’industrie du sciage (EOS) et la Fédération européenne des panneaux (EPF), les industries européennes du travail du bois ont interpelé les décideurs politiques sur les points suivants : reconnaître, tout d’abord, l’apport du matériau bois au stockage du carbone au niveau des produits de construction : «Un tel potentiel doit être quantifié et, pour ce faire, il faut mettre en avant des outils adaptés tels que les fiches de déclaration envi- ronnementales pour les pro- duits de construction».

L’idée est par ailleurs d’aboutir à une version harmonisée de cet outil, dans le cadre de la réglementation portant sur les produits de construction. Le Club du bois souligne par ailleurs la nécessité de reconnaître l’apport du bois, d’un point de vue climatique, au niveau du cycle de vie d’un bâtiment dans son ensemble, depuis sa conception jusqu’à sa démolition et son éventuel recyclage, en passant par le transport des matériaux et bien sûr l’exploitation du bâtiment.

Des outils pour évaluer le stockage du carbone

Enfin, il semble nécessaire de développer des outils digitaux capables d’évaluer le stockage du carbone avec précision : «Les consommateurs et les professionnels ont besoin de disposer de données précises leur permettant d’effectuer des choix éclairés au regard la notion de développement durable», souligne le Club du bois, évoquant à titre d’exemples le design digital et le BIM (Building Information Model).

Le chiffre : 6 tonnes

Le Club du bois évalue que ce sont 2 à 6 tonnes de CO2 qui grâce au bois pourraient être stockés, dans chaque bâtiment rénové, tout en réduisant les émissions générées durant son cycle de vie.

 

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