C’est sur le campus bois de l’Enstib (École nationale supérieure des technologies et industries du bois), situé à Épinal, que les Défis du bois 3.0 installeront les dix chantiers de cette 16e édition, qui aura lieu du 4 au 11 avril prochain. Les organisateurs font le pari d’y attirer des visiteurs de plus en plus nombreux, professionnels du bois, architectes, mais aussi scolaires, familles, étudiants et amis, l’objectif de cette année étant de concevoir et fabriquer des structures esthétiques et pratiques, et en outre adaptées aux sites auxquels elles sont destinées, qu’ils soient urbains, publics ou privés, pour un usage environnemental.
L’année 2020 voit pour la 6e fois la formule lancée en 2015, visant à produire des structures prototypes, pouvant être exploitées par un partenaire privé ou public. L’Enstib et l’ENSarchitecture
de Nancy travaillent à anticiper les évolutions impactant les enseignements et font progresser leurs disciplines dans un contexte territorial porteur élargi. Il s’agit d’inscrire l’ancrage de la manifestation dans les enjeux actuels, numériques et environnementaux, tout en intégrant une dimension professionnelle toujours plus forte. Dans cette optique, après onze ans d’archi-structures, les Défis du bois proposent depuis six ans une nouvelle approche : il s’agit de s’intéresser aux micro- architectures pour être poétique, humain et durable. A titre d’exemple, les dix stations de valorisation des déchets organiques, construites en 2019 pour le Sicovad (Service de collecte d’ordures ménagères à Epinal), ont trouvé leur place et leur utilité, dans dix lieux publics et privés du département des Vosges.
Les 50 «Défiboiseurs» de cette édition, d’ores et déjà répartis par tirage au sort en dix équipes, auront connaissance du sujet le 4 avril. Une équipe pédagogique pluridisciplinaire spécialisée dans le bois les encadre et les accompagne durant la préparation de leur projet, à raison d’un rendez-vous mensuel. Elle sera également présente sur le site durant la semaine
de construction. Depuis le lancement du projet, les étudiants travaillent sur une plateforme collaborative, où ils peuvent déposer leurs travaux et bénéficier d’un suivi automatique.