Financé par l'Union européenne (1), ResilientWood réunit les partenaires sociaux européens du travail du bois, la Confédération européenne des industries du bois (CEI-Bois) (2) et la Fédération européenne des travailleurs du bâtiment et du bois (FETBB) (3). Woodwize (4) et FCBA sont partenaires du projet, de même que l’Organisation européenne de l’industrie du sciage (EOS), le Cluster croate du bois (CWC), le Syndicat italien des travailleurs de la construction (FILCA-CISL), le Syndicat suédois des travailleurs forestiers, du bois et de l’industrie graphique.
ResilientWood vise à « formuler des recommandations pour relever les défis spécifiques des industries du travail du bois grâce à un dialogue social renforcé », explique la CEI-Bois. « Le projet se concentre sur l’adaptation de l’industrie et ses perspectives après la crise du Covid-19, y compris les besoins d’adaptation liés aux changements technologiques attendus et la nécessité d’accroître l’attractivité du secteur pour l’attraction et la rétention des compétences, avec une attention particulière accordée à l’équilibre entre les sexes ».
Quel profil demain pour l’industrie du bois ?
Des groupes de discussion sont organisés au premier trimestre 2023 pour soutenir la collecte (auprès de cinq pays – Belgique, France, Croatie, Italie, Suède – et du secteur européen des scieries) de données sur les derniers développements du secteur du travail du bois en Europe.
Les quatre grands objectifs de ResilientWood sont ainsi énoncés :
- fournir aux partenaires sociaux un aperçu des derniers développements du secteur du travail du bois en Europe, y compris de l’impact économique de la pandémie de Covid-19, ainsi que des changements technologiques et organisationnels attendus au sein des entreprises de menuiserie ;
- stimuler la discussion des partenaires sociaux sur quatre questions spécifiques par le biais d’ateliers spécifiques (adaptation de l’industrie et perspectives après la pandémie et la crise du Covid-19, égalité des sexes dans l’industrie, changements technologiques attendus dans l’industrie et besoins d’adaptation, augmentation de l’attractivité du secteur par l’éducation) ;
- élaborer des recommandations et des lignes directrices à l’intention des entreprises et des autorités publiques pour surmonter les défis susmentionnés, qui seront présentées dans le rapport final et la conférence finale du projet ;
- diffuser les résultats à l’intérieur et à l’extérieur de la base de membres des partenaires sociaux européens du secteur du travail du bois.
Les principales conclusions, les meilleures pratiques et des propositions de stratégies sur la manière de relever les défis sociaux du secteur en Europe seront ainsi proposées à l’issue du projet, indique CEI-Bois.
(1) Au titre des lignes de prérogatives sociales et de compétences spécifiques (SOCPL).
(2) CEI-Bois représente 21 organisations européennes et nationales de 15 pays et est l’organisme qui défend les intérêts de l’ensemble du secteur industriel européen du bois : plus de 180 000 entreprises générant un chiffre d’affaires annuel de 152 milliards d’euros et employant 1 million de travailleurs dans l’UE.
(3) La FETBB est une fédération syndicale européenne dont les membres sont dans les secteurs du bâtiment, des matériaux de construction, du bois, de l’ameublement, de la foresterie et des secteurs connexes. La FETBB représente les cols bleus et blancs de 76 syndicats nationaux dans 34 pays.
(4) Woodwise est l’organisation sectorielle paritaire du secteur du bois et de l’ameublement en Belgique.
2023, année européenne des compétences
La Commission européenne a déclaré 2023 « Année européenne des compétences ». Les partenaires sociaux européens du travail du bois et de l'ameublement ont prévu de s'engager dans ce cadre. Ils organisent une réunion d'experts 13 février 2023 à Bruxelles, dans un format hybride et vont produire une brochure sur les meilleures pratiques européennes pour célébrer l'engagement des industries européennes du bois sur les compétences et inspirer de nouvelles initiatives et engagements des industriels pour les prochaines générations actives. La mobilité des apprentis dans le secteur et à travers l'Europe est une des pistes poursuivies. La CEI-Bois rappelle que les secteurs du travail du bois et de l'ameublement en Europe emploient plus de 2 millions de personnes dans plus de 300 000 entreprises, pour la plupart des petites ou moyennes entreprises, et englobent un large éventail de professions.