Le salon de la Ligna, rendez-vous mondial des technologies pour la transformation du bois, fera son retour en version physique du 15 au 19 mai prochain au centre des expositions de Hanovre, en Allemagne. Après une édition virtuelle en 2021, pour cause de pandémie, les organisateurs de l’évènement ont présenté les orientations de cette prochaine édition à l’occasion d’une conférence de presse en ligne le 16 février, insistant sur la place majeure que devrait y occuper la construction bois. Plus de 1 000 exposants sont attendus sur une surface d’exposition de plus de 100 000 m².
Dans un contexte plus que jamais favorable à l’usage du bois en construction, et en dépit d’une baisse préoccupante, comme le note le pôle habitat de la Fédération française du bâtiment (FFB), affectant actuellement les secteurs du logement individuel et collectif, cette orientation voulue n’est certes pas surprenante. On peut par contre s’étonner de la place relativement modeste de la France, en matière d’exposants, pour l’heure en tout cas (1), si l’on considère le nombre croissant de projets bois de grande hauteur, en particulier, fleurissant au sein de l’Hexagone.
On peut cependant supposer que l’évènement, du fait de ce thème porteur, attirera un nombre de visiteurs français non négligeable ; et aussi espérer, par-delà, que cette orientation voulue par la Ligna, où l’ensemble des secteurs du bois sont représentés, de l’amont à l’aval, contribuera à affirmer la dimension de filière de cette industrie, vers l’objectif commun d’une part de bois croissante intégrée à l’ensemble des projets de construction.
(1) On en compte 19 à l’heure où sont imprimées ces lignes.