15 avril 2019, la France, l’Europe, la planète entière découvraient, horrifiées, la charpente qui s’embrasait, la flèche qui s’écroulait, les flammes qui s’étendaient. Un temps, Notre-Dame sembla perdue. Pourtant, le vaisseau tint bon. Courage des pompiers ? Oui. Résistance des bois ? Oui. Réponse contre-intuitive que celle-là car le bois, c’est du carbone : il brûle donc, mais au contraire du béton et de l’acier, il conserve ses dimensions, ce qui évite l’effondrement de l’édifice. Ainsi, les combattants du feu purent entrer dans la nef, grimper dans les beffrois et sortir reliques et œuvres d’art.
Au matin, Français et médias engagèrent la polémique. Les mécènes profiteraient de défiscalisations scandaleuses. Leurs promesses témoigneraient de bénéfices exorbitants. Leur générosité ignorerait des demandes sociales autrement urgentes. L’objectif prioritaire, Notre-Dame restaurée en 2024, retarderait enquêtes et diagnostics scientifiques sur ce qu’avait été un tel acte architectural à la fin du XIIe siècle. Enfin, les incendies qui touchèrent des monuments prestigieux, ici (château de Lunéville, parlement de Rennes, cath
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