Publié le : Par : Fabienne TisserandLecture : 18 min.
La plantation d’arbres, activité de longue date des gestionnaires forestiers (voire des agriculteurs), qui la mènent comme partie de leur activité économique de production de bois de concert avec les pépiniéristes et les entreprises de travaux sylvicoles – ceci dans un contexte réglementé par le ministère en charge de l’agriculture – est un sujet qui dépasse aujourd’hui de loin le monde forestier. Désormais, le thème intéresse aussi, de par une sensibilité environnementale qui s’amplifie, le grand public, celui-ci ne l’abordant pas sans paradoxe. Surtout il intéresse le monde des entreprises de toutes sortes, qui s’y investissent dans le cadre de la gouvernance sociale et environnementale (ESG), pour tout à la fois compenser leurs émissions et s’attribuer une « image verte ».
À l’arrière-plan de l’engouement pour la plantation, il y a l’injonction de décarbonation pour motif de changement climatique (supposément dû aux activités humaines), intériorisée quasi universellement. Dictée à l’échelle mondiale, celle-ci s’incarne dans la politique onusienne, du Forum économique mondial et des organisations financières, dans les rets de laquelle s’inscrivent l
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